Société fraternelle de l'un et l'autre sexe

Fondée en février 1790 par Claude Dansard, un maître de pension, la Société fraternelle de l'un et l'autre sexe, Défenseurs de la Constitution se donnait pour mission l'éducation civique du peuple pour faire passer les acquis révolutionnaires dans la vie quotidienne.



Catégories :

Groupe politique de la Révolution française - Féminisme

Fondée en février 1790 par Claude Dansard, un maître de pension, la Société fraternelle de l'un et l'autre sexe, Défenseurs de la Constitution se donnait pour mission l'éducation civique du peuple pour faire passer les acquis révolutionnaires dans la vie quotidienne. L'originalité de ce club révolutionnaire était qu'il ouvrait beaucoup ses portes aux femmes.

L'entrée de la Société fraternelle ne coûtait que deux sous. Dansard amenait un bout de chandelle, de l'amadou et un briquet. Quand celle-ci venait à manquer, les participants se cotisaient pour aller en acheter une autre. Ce faible éclairage illuminait une tribune ornée d'un buste de Rousseau avec deux secrétaires de sexe féminin et deux de sexe masculin de part, et d'autre d'un président. Les femmes et les hommes étaient assis de chaque côté et s'appelaient «sœur» et «frère».

Les membres de la Société fraternelle, dont Pépin-Degrouhette, Tallien, Merlin de Thionville furent présidents, débattaient de la liberté, de la patrie, de la Constitution avec une chaleur qui dépassait largement le zèle des Jacobins.

La Société fraternelle de l'un et l'autre sexe réclamait aussi la réforme du mariage, le divorce et l'éducation des femmes. En février 1791, elle passa une résolution selon laquelle «toutes les demoiselles ou femmes de la Société qui devraient se marier n'épouseraient jamais ce qu'on nomme un aristocrate».

Au départ, son lieu de réunion était la bibliothèque du couvent des Jacobins (Paris) jusqu'au moment où la Société des Amis de la Constitution qui se réunissait, quant à elle , dans l'église du couvent des Jacobins, leur proposa d'échanger leurs lieux de réunion. La Société fraternelle devint par conséquent une sorte de succursale des Jacobins. Marat a d'ailleurs loué l'énergie des femmes de la Société fraternelle en l'opposant aux bavardages des Jacobins.

C'est à la Société fraternelle que Jacques Hébert a rencontré sa femme, Françoise Goupil, une ancienne religieuse du couvent de la Conception.

Membres célèbres

Références

Recherche sur Google Images :



"et Société fraternelle de"

L'image ci-contre est extraite du site fr.wikipedia.org

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (168 x 211 - 8 ko - jpg)

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fraternelle_de_l%27un_et_l%27autre_sexe.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 10/12/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu