Nojoud Ali

Nojoud Ali, née en 1998, est une figure yéménite du combat contre le mariage forcé. À l'âge de dix ans uniquement, elle a obtenu en justice un divorce historique, en rupture avec la tradition tribale.



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Personnalité féminine yéménite - Droit des femmes - Féminisme - Violence contre les femmes - Affaire autour de la pédophilie - Naissance en 1998 - Mariage

Nojoud Ali (ou Nujood Ali selon la transcription anglophone), née en 1998, est une figure yéménite du combat contre le mariage forcé. À l'âge de dix ans uniquement, elle a obtenu en justice un divorce historique, en rupture avec la tradition tribale. Elle fait partie des «femmes de l'année 2008» désignées par le magazine féminin américain Glamour, qui lui a associé dans le même hommage son avocate Chadha (ou Shada) Nasser, spécialiste des droits de l'homme et féministe, née en 1964.

Biographie

Nojoud Ali n'avait que neuf ans quand ses parents la marièrent à un homme d'une trentaine d'années. Régulièrement battue par sa belle-famille, violée par son mari, elle mit à profit une visite chez ses parents pour s'enfuir, le 2 avril 2008, deux mois après les noces. Sur les conseils de la seconde épouse de son père, elle se rendit directement au tribunal, seule, pour demander le divorce. Après une demi-journée d'attente, elle fut remarquée par le juge, Mohammed al-Ghadhi, qui prit sur lui de l'héberger provisoirement et envoya père et mari en détention provisoire.

Chadha Nasser accepta de la défendre gratuitement. Pour l'avocate, il s'agissait de la poursuite d'un combat commencé avec son installation à Sanaa, où elle ouvrit dans les années 1990 le premier cabinet féminin et où elle se construisit une clientèle en offrant ses services aux femmes emprisonnées.

La loi yéménite ne fixe pas d'âge minimum pour le mariage, mais interdit les relations sexuelles avec les jeunes épouses jusqu'à ce qu'elles soient «prêtes». Devant la cour, Chadha plaida que le mari avait enfreint la loi dans la mesure où il y avait eu viol. Nojoud écarta la proposition du juge de reprendre la vie commune après une «pause» de trois à cinq ans. Le 15 avril, le tribunal lui accorda le divorce (son mari repartit avec 250 dollars de compensation pour rupture de contrat !).

Après le procès, Nojoud Ali a rejoint sa famille dans la banlieue de Sanaa. Elle est retournée à l'école à l'automne 2008, pour la première fois depuis son mariage, avec pour projet de devenir avocate.

Écrits

Références

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