Parti nationaliste suisse

Parti nationaliste suisse
Partei National Orientierter Schweizer ' '
Président	Jonas Gysin
Fondation	2000
Siège
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Représentation du parti
Conseillers nationaux
Conseillers aux États	{{{ConseildesÉtats}}}
Conseillers fédéraux
Idéologie	Nationalisme, Extrême droite
Affiliation internationale
Couleurs*
Site Web	www. pnos. ch
voir aussi
Politique de la Suisse Conseil fédéral Président de la Confédération Partis politiques suisses

Le PNOS ou Parti nationaliste suisse (Partei National Orientierter Schweizer en allemand) est un petit parti suisse d'extrême droite.

Historique

Le parti a été en créé en 2000 par deux partisans d'extrême-droite, Jonas Gysin et Sacha Kunz. Sascha Kunz fut le président du parti jusqu'à la fin de l'été 2003 et depuis le parti est géré par Jonas Gysin.

En octobre 2004, un membre du parti (Tobias Hirschi) est élu au conseil communal de Langenthal. En avril 2005, Dominic Bannholzer a été élu dans l'exécutif de la commune de Günsberg, dans le canton de Soleure^[1]. Le parti avait tiré parti de l'absence de candidats de l'Union démocratique du centre pour faire campagne sur le thème des criminels étrangers.

Le PNOS a cependant été condamné par le tribunal de district d'Aarau pour avoir, lors des élections fédérales de 2003, utilisée en Argovie une affiche jugée raciste où étaient représentés des communistes et des juifs balayés par une croix suisse avec la mention "Nous faisons le ménage". Le tribunal a aussi condamné le programme du parti où il constate une incitation régulière à la discrimination collective des étrangers ainsi qu'un encouragement à la haine raciale.

Le PNOS n'a pas de sièges dans les parlements cantonaux.

Idéologie

Il se définit comme le parti du nationalisme moderne et le gardien des valeurs culturelles respectant les traditions suisses. Il militerait pour une séparation claire de la politique et de l'économie. Le parti affirme donner des réponses à l'ensemble des questions importantes actuelles en visant une réorganisation globale de l'État, l'établissement d'un véritable État du peuple dans lequel le peuple suisse pourrait vivre et prospérer, libéré de la globalisation, d'une exploitation capitaliste, d'un envahissement par des allogènes, de la destruction du modèle familial et de l'environnement, etc.

Implantation

Le PNOS serait en particulier présent dans le nord-ouest de la Suisse. Selon le site web du parti, il existerait plusieurs sections dans les cantons d'Argovie, de Berne, Fribourg et Soleure ainsi qu'une section locale à Langenthal. Trois sections antérieures semblent avoir été démantelée à Bâle, Saint-Gall et dans les Grisons. La Police fédérale estime le nombre d'adhérents du parti à à peu près 130. Parmi ses militants connus on peut citer Philippe Brennenstuhl.

Section féminine : Le KNA

Depuis 2007 et parallèlement au PNOS s'est regroupé une association féminine défendant les valeurs de la famille, le Kampfbund Nationaler Aktivistinnen^[2] (Union de lutte de [femmes] activistes nationalistes) ou KNA, avec pour responsable Denise Friederich dans une optique idéologique antiféministe ou surtout critique du féminisme associé au capitalisme^[3]. Elle milite pour un salaire étatique versé à la femme au foyer qui élève ses enfants^[4].

Publications

Le PNOS publie le mensuel Der Zeitgeist.

Der Zeitgeist
Pays	Suisse
Langue (s)	Allemand
Périodicité	mensuel
Genre	Politique, Culture, Histoire, Nationalisme
Date de fondation
Ville d'édition	Interlaken
Directeur de publication	Michæl Haldimann
Propriétaire	PNOS
ISSN	-

Lien externe

• (de) Site officiel du PNOS
• (de) Site officiel du Kampfbund Nationaler Aktivistinnen lié au PNOS

Notes et références

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